vendredi 22 janvier 2010

Louxor,Karnak, Vallée des Rois...




 

Le Temple de Louxor:






  Le temple d'Amon à Louxor est un temple égyptien voué au culte d'Amon. Situé au cœur de l’ancienne Thèbes, il fut construit pour l’essentiel sous les 18ème et 19ème dynasties. Il était consacré au dieu dynastique Amon sous ses deux aspects d’Amon-Rê céleste et d'Amon-Min. Les parties les plus anciennes actuellement visibles remontent à Amenhotep III et à Ramsès II. L’édifice, l’un des mieux préservés du Nouvel Empire, a gardé de nombreuses structures en élévation.

Ce temple pourrait être la plus belle incarnation du surnom de Louxor, "le plus grand musée à ciel ouvert au monde". Le Temple de Louxor est situé au milieu de la ville moderne, qui est construite sur le site de l'ancienne capitale d'Égypte antique, Thèbes. Le Temple est l'un des mieux préservés de tous les monuments antiques, avec de nombreuses structures, statues et  reliefs sculptés encore intacts, faisant du temple une des visites les plus remarquables de toute l'Égypte. La juxtaposition avec son décor moderne enrichit de manière significative son allure. La ville moderne commence sur l'un des côtés du temple, de l'autre, le Nil coule doucement. Il existe peu d'endroit en Égypte où l'on soit transporté aussi immédiatement dans l'extraordinaire et longue histoire de l'Égypte.

Amenhotep III, l'un des plus grands bâtisseurs de l'Égypte antique, fit construire le temple au cours de son règne, sous le Nouvel Empire, qui dura de 1390 à 1352 avant JC. Dans sa forme actuelle, toutefois, le temple semble être l'un des nombreux projets commandés par Ramsès II durant son long règne.  En plus d'être un bâtisseur prolifique, Ramsès II a requalifié plusieurs monuments existants pour asseoir sa réputation. La statue et les reliefs sculptés qui ornent le temple aujourd'hui sont un héritage de Ramsès II.

Dans la cour principale de Ramsès II, se trouvent trois chapelles dédiées à la triade d'Amon, avec Mout et Khonsou, ainsi qu'une colonnade longue de 25 mètres qui introduit dans la cour du Pharaon Aménophis III, entourée des trois côtés par une double file de colonnes papyriforme. Dans la cour principale de Ramsès II, se trouve le petit temple de Thoutmosis III qui se compose de trois chapelles dédiées à la triade du temple.
 
Le temple de Louxor et ceux de Karnak, sont les complexes de temples les plus célèbres autour de Louxor. Ils sont tous situés sur la rive est du Nil. Au cours des temps anciens, un dromos, avenue de plus de 700 sphinxs, reliait, sur près de trois kilomètres, les deux sites. Cette avenue est actuellement en cours de fouilles, mais la section la plus proche du temple de Louxor a déjà été restaurée et peut être admirée face à l'entrée du temple.
 
Sa situation au coeur de Louxor rend le Temple facile d'accès, à toute heure de la journée. Même en dehors des heures de visite, le temple peut être observé au cours d'une promenade sur la corniche le long du Nil ou depuis le centre-ville de Louxor. Les lumières du coucher de soleil sont idéales pour visiter le temple. Le complexe est magnifiquement éclairé, mettant en valeur les sculptures en relief alors que la lumière du soleil faiblit et que les colonnes arborent la lumière du crépuscule. Les amoureux de photographie pourront s'en donner à coeur joie !









 

Les Colosses de Memnon:







 Ces deux statues monumentales, de 21 mètre de hauteur, sont les premiers édifices que les visiteurs découvrent après avoir traversé le Nil en direction de la rive Est. Ils furent rendus célèbres dans l'antiquité par un son mystérieux qu'un des deux colosse éméttait à chaque lever de soleil. Les scientifiques pensent maintenant que ce son était dû à l'air qui passait à travers les pores de la pierre lorsqu'il était réchauffé à la lumière du soleil, mais il n'y a aucun moyen de confirmer cela, alors que le son n'est plus audible depuis des siècles. Peu importe la cause, le son était à l'origine du nom des statues faisant penser aux Grecs que les Statues étaient celles de l'immortel Memnon.

En réalité, les statues représentent Amenhotep III et son épouse, Tiye, alors qu'ils qu'ils gardaient l'entrée d'un fabuleux complexe de temples, que certains laissent entendre qu'il aurait pu rivaliser avec celui de Karnak en terme de superficie. Amenhotep III, qui régna pendant le Nouvel Empire et la période de pouvoir la plus prospère, est reconnu comme un des bâtisseurs les plus prolifique de l'Égypte Antique. Ce temple aurait été un de ses projets les plus importants, mais il reste peu de vestiges aujourd'hui. Les archéologues pensent que le temple fut rapidement en ruine, du fait de pillages répétés, contrairement à d'autres monuments, il était situé dans la plaine inondable du Nil.  Le calcaire que les égyptiens utilisèrent pour la construction fut érodée par des siècles de crues annuelles.










Les Temples de Karnak:













Lorsque vous visitez ces Temples de Karnak, votre billet d'entrée vous emmènera jusqu'au coeur du Nouvel Empire de l'Égypte antique. Cet immense complexe de temples était le centre de l'ancienne foi, alors que le pouvoir était concentré à Thèbes, l'actuelle Louxor. Son importance religieuse se reflète dans sa grande superficie. Au-delà de son rôle religieux, le site servit également comme trésor, centre administratif et palais pour les Pharaons du Nouvel Empire. Il est probable que Karnak soit le plus grand ensemble de temples jamais construit dans le monde. Cette importance est traduite par son nom, Ipet-isout, translittéré des hiéroglyphes par « le plus estimé des lieux ».
Il s'est construit et développé sur une période de plus de 2000 ans, complété génération après génération par les Pharaons. En résulte un ensemble de temples, sanctuaires, colonnes et autres monuments sans commun dans toute l'Égypte. Alors que l'influence de Karnak marqua le Nouvel Empire, avec des Pharaons célèbres comme Hatchepsout, Thoutmôsis III, Séti Ier et Ramsès II qui contribuèrent à son développement, les constructions continuèrent au cours de la période gréco-romaine avec les Ptolémés, les Romains et les premiers chrétiens, tous ayant laissé leurs empreintes ici.




Karnak est divisé en trois enceintes : l'enceinte d'Amon-Rê, celle de Mout et celle de Montou ; toutefois, seule celle d'Amon-Rê peut être visitée. À lui seul, son tracé complexe éclipse les autres sites du pays. L'enceinte d'Amon-Rê s'organise selon deux axes : un orienté est-ouest et un autre orienté nord-sud qui forment un « T ». Cette enceinte comprend les sections les plus célèbres du complexe de Karnak, dont la fabuleuse salle hypostyle. Cette salle de 134 colonnes massives, dont la plupart ont gardé leur décor, est un des lieux les plus remarquables de toute l'Égypte. Elle évoque « une gigantesque forêt de papyrus en pierre ». À l'origine couverte par un plafond, la lumière filtrait par des fenêtres à claire-voie dont quelques-unes sont toujours en place.
Décrire en détail les différents éléments qui composent le complexe serait une tâche sans fin ; un de nos guides égyptologues pourra vous offrir ces explications. Nous suggérons d'allouer suffisamment de temps à l'exploration de ce site remarquable.
 
 
 
 
Comme sur les plus grands sites en Égypte, Karnak dispose d'un spectacle Son & Lumière, en différentes langues. Le spectacle se tient trois fois par soir. Vérifiez auprès de votre guide ou de votre hotel, les horaires en fonction des langues choisies. 
 













 

Le Temple d'Hatchepsout:










Au loin, en terme d'impact visuel, aucun temple ne peut rivaliser avec celui d'Hatchepsout. Cette unique structure, sur plusieurs niveaux, blottie contre les falaises de calcaire, dans un contrefort de la vallée, offre une vue magnifique. Le caractère unique de sa disposition reflète bien la personnalité du pharaon qui l'a bâti.

Hatchepsout était la seule femme pharaon dans l'histoire de l'Égypte antique. Elle accéda au pouvoir au cours du Nouvel Empire après la mort de son père, Thoutmôsis Ier et de son 
beau-frère et époux, Thoutmôsis II, qui succéda à son père sur le trône. Elle endossa préalablement le rôle de régente du fils de son époux, Thoutmôsis III, qu'il eut avec une autre de ses épouses. Mais elle s’empara du trône et réussit à rester au pouvoir jusqu'à sa mort. Toutefois, le statut d'Hatchepsout comme unique femme dirigeante n'est pas le seul fait de sa célébrité. Elle fut également un pharaon qui connut de nombreux succès. Elle dirigea un pays où régnèrent la paix et la prospérité ; elle développa des routes commerciales très lucratives vers le pays de Pount, au sud. Ces réalisations sont immortalisées sur des bas-reliefs dans son de son temple. Elle contribua également au développement de nombreux temples, dont ceux de Karnak.

Créé par l'architecte Senenmout, héritier d'Imhotep, le temple était consacré en partie au Ka de Thoutmôsis Ier, pharaon de la XVIIIème dynastie, au Moyen Empire, le père de la reine Hatchepsout, et au Ka de cette reine, ce qui confirmait son droit à la royauté bien que femme. Ce temple est également dédié à la déesse Hathor, cette dernière possède une chapelle dans ce temple, située au sud de la salle du pays de Pount, des pylônes hathoriques y sont encore dressés.

Ce temple était en ruine lorsqu'il fut découvert au milieu du 19ème siècle, lourdement endommagé par Thoutmôsis III après qu'il accéda au trône, probablement parce qu'Hatchepsout l'en avait privé durant de nombreuses années. Le site était également utilisé comme monastère au cours des premiers siècles de notre ère, ce qui contribua probablement à sa détérioration. Aussi, il fut restauré à coups de grands travaux. La plupart des colonnes ne sont pas d'origine et une grande partie des peintures des bas-reliefs n'ont pas toutes été très bien préservées.











 

La Vallée des Rois:








  C'est au coeur de la vallée des rois que résident les tombeaux des pharaons du Nouvel Empire, de Thoutmôsis Ier à Ramsès XI. Ces tombeaux correspondent aux demeures d'éternités des pharaons qui y sont enterrés.
La plus ancienne tombe connue sur le site est celle de Thoutmôsis Ier et, à partir de Thoutmôsis III, à l'exception d'Akhénaton, tous les pharaons des XVIIIe, XIXe et XXe dynasties y seront inhumés (approximativement de -1539 à -1075). La dernière tombe connue d'un pharaon est celle de Ramsès XI (tombe KV4).

C'est de la Vallée des Rois que le mythe moderne de l'Égypte a débuté, avec la découverte en 1922, par Howard Carter, de la tombe de Toutankhâmon, intacte, avec tous les trésors avec lesquels il a été enterré. La renommée de cette découverte ouvrit une nouvelle ère du tourisme égyptien, alors que les trésors de Toutankhâmon faisaient le tour du monde et généraient un nouvel et large intérêt pour l'histoire de l'Égypte antique. La Vallée est une  gorge rocheuse creusée, dont le sous-sol abrite près de 70 tombes de pharaons. Des fouilles ont permis d'en mettre à jour un certain nombre. Elles sont régulièrement fermées à la visite, et ce de manière décalée, afin de permettre leur restauration. Découvrir les décorations ornant les murs de ces tombes et imaginer le labeur à les créer en vaut vraiment le détour.
 
La richesse des découvertes dans la Vallée des Rois ont occupé les archéologues pendant plus de deux siècles. Si toutes les tombes étaient ouvertes aux visiteurs, il serait impossible de les visiter toutes. Dans tous les cas, les autorités touristiques n'ouvrent aux visites que quelques tombes à la fois afin de permettre un cycle continu d'entretien et de restauration. Quoiqu'il en soit, lors de votre visite, vous serez certain de pouvoir visiter plusieurs tombeaux remarquables. Prenez soin d'écouter les conseils de votre guide égyptologue ou de votre guide de voyage pour savoir lesquels visiter. Les tombes les plus célèbres ne sont pas forcément les plus remarquables et un billet d'entrée classique ne pemet de visiter que trois tombeaux. Un billet supplémentaire est nécessaire pour visiter la tombe de Toutankhâmon, où vous pourriez être déçu, spécialement au vu de son coût d'entrée, prohibilitf. Il ne faut pas oublier que Toutankhâmon fut un pharaon relativement mineur, rendu célèbre par le fait que sa tombe fut la seule de la vallée découverte intacte, avec tous ses trésors encore présents à l'intérieur, et non par la grandeur de sa tombe, en comparaison des autres. Son trésor est aujourd'hui exposé au Musée Égyptien du Caire.
Notez que les billets supplémentaires doivent être achetés au guichet principal, avant d'entrer sur le site de visite.









 CARTE D’ÉGYPTE:





La Vallée des Rois se trouve en plein cœur de l’Égypte!
















































mercredi 20 janvier 2010

EDFOU




 

Temple de Kom Ombo:















  Avec Esna et Edfou, Kom Ombo est le troisième arrêt majeur de la plupart des croisières sur le Nil entre Louxor et Assouan. Situé près de 50 kms au nord d'Assouan, la visite du temple peut facilement se faire au cours d'une excursion d'une journée. Toutefois, le cadre de ce Temple de Sobek, le Dieu crocodile, situé sur la rive est du Nil, rend l'arrivée en bateau impressionnante. Le Temple est posé sur une colline pittoresque le long de la rive du fleuve et bien qu'il n'y ait plus de crocodile aujourd'hui dans le Nil ou dans le lac sacré du temple, il mérite une visite.

Le temple de Sobek et d'Haroëris situé à Kôm Ombo, à 165 kms au sud de Louxor, est le temple égyptien dédié au culte des dieux Sobek et Haroëris. Partiellement ruiné, il est actuellement le seul vestige visible.

Comme les autres sites entre Louxor et Assouan, Kom Ombo date de la dynastie ptolémaïque et fut achevé sous le règne des Romains. Ptolémée VI (-180/-145) fut à l'origine de la construction, au début de son règne. La construction du temple continua avec d'autres Ptolémées dont Ptolémée XIII (-47/-44) et s'acheva au IIIème siècle.
Fait inhabituel, il était dédié au culte de deux divinités vénérées sur un pied d’égalité : Haroëris, ou Horus, le dieu à tête d'épervier et Sobek, le dieu crocodile, c'est pourquoi il est appelé le « temple aux deux divinités ». Le temple entier, symétrique le long de son axe principal, est donc séparé en deux parties, celle du nord, consacrée à Haroéris et celle du sud à Sobek.
Comme à Esna, l'entrée sous porche, marquée par des pylônes, n'existe plus, la salle hypostyle est aujourd'hui le plus impressionnant vestige du site. Sur le site, le Musée du dieu-crocodile, exposant de nombreuses momies de crocodiles,  intéressera petits et grands.























Temple d'Edfou:









Située sur la rive ouest du Nil, à une centaine de kilomètres au sud de Louxor, Edfou, ancienne capitale du second nome d'Égypte, doit sa célébrité à son temple dédié à Horus de Behedet, le plus grand temple après Karnak et le mieux conservé d'Égypte. La ville fut d'abord appelée Djebaou ("la ville du flotteur") puis Atbô en copte. Les Grecs qui avaient identifié Horus comme étant Apollon lui donnèrent le nom d'Apollonopolis Magna. Située dans une région particulièrement riche en blé, elle se trouvait au débouché des pistes caravanières venant du désert et des mines d'or de Nubie.
 
Le temple actuel remonte à 237 avant Jésus Christ (date de la pose de la première pierre) et ne fut terminé qu'en 57 (date où les portes du pylône ont été érigées). Le temple est donc résolument ptolémaïque comme le prouve son plan classique que l’on retrouve dans la majorité des constructions ptolémaïques tel Dendera. Cependant, certains éléments du temple remontent à beaucoup plus longtemps, comme le pylône, caché par la masse de l’actuel, que Ramsès III fit ériger.
Le site d’Edfou a toujours eut une grande importance puisqu’on y retrouve des traces très anciennes, remontant aux premières dynasties. Effectivement, le dieu Horus, garant et protecteur de la royauté, dont le roi est un successeur, revêt une grande importance théologique.
 
Entièrement construit en grès, ce temple est remarquable par son plan harmonieux aux proportions parfaites. Son plan est calqué sur le modèle du temple de Denderah. Englobé dans une vaste enceinte sacrée actuellement enfouie sous les maisons, l'édifice d'une longueur de 137 mètres sur 79 n'est pas orienté est-ouest comme la plupart des sanctuaires mais se trouve dans l'axe nord-sud, parallèlement au cours du fleuve.
 
On accède au temple en franchissant un grand pylône haut de 40 mètres orné de bas-reliefs monumentaux figurant Ptolémée XII Néos Dionysos massacrant ses ennemis devant Horus et Hathor. Au registre supérieur, le roi fait des offrandes à une série de divinités. De part et d'autre de l'entrée, deux magnifiques faucons de granit noir montent la garde.
 
Ce temple respecte les traditions ancestrales. Il fut commencé par la construction du sanctuaire, lieu où le naos (bloc monolithe de granit noir de plus de 4mètres de hauteur) est toujours en place. Sur les murs latéraux de ce sanctuaire, on peut observer des représentations des cérémonies rituelles qui s’y déroulaient.
 
Le sanctuaire est la pièce centrale du temple, c’est la plus étroite, la plus basse de plafond et la plus élevée de sol. Le sanctuaire est entouré de trois chapelles rayonnantes, dont une abrite une reconstitution d’une barque sacrée (l’originale, en très mauvais état, est conservée au musée du Louvre). Ces chapelles étaient destinées à certains rites dont la fête la plus importante était la fête de la «bonne réunion». Lors de cette fête, l’une des chapelles accueillait la statue de la déesse Hathor venue rendre visite à son époux Horus. Chaque année, durant deux semaines, cet événement populaire donnait lieux à d’importantes réjouissances.
 
La salle du sanctuaire est précédée par le vestibule, la salle des offrandes, 2 salles hypostyles, avec chacune 12 colonnes, représentation des 12 heures diurnes et des 12 heures nocturnes. Sur le plafond de la première salle hypostyle, la déesse Hathor est représentée 365 fois, afin de préserver le temple des influences néfastes tout au long de l’année.
C’est dans la cour péristyle, devant l’entrée de la première salle hypostyle que trône la célèbre statue d’Horus taillée dans du granit noir d’Assouan.
Sur le parvis du temple, face au grand pylône, trône le mammisi «lieu de naissance». Ce mammisi est dédié au dieu Harsomtous fils d'Hathor et d'Horus conçu lors de la fête de la « bonne rencontre ».
 
Jusqu’au milieu du XIXème siècle, le temple était presque entièrement enfoui sous le sable. Le village d’Edfou s’étendait alors partiellement sur son toit. En 1877, Amélia B. Edwards écrivait : « Il y a dix ans, seul le sommet des pylônes du grand temple d'Edfou était visible... Ses salles ornées de sculptures étaient ensevelies sous quarante pieds de terrain. Son toit en terrasse n'était qu'un amoncellement de huttes agglutinées, grouillant d'êtres humains, de volailles, de chiens... »
Le temple fut dégagé sous la direction d’Auguste Mariette à partir de 1859. Selon la légende, afin de chasser les habitants vivant sur le toit du temple, il usa de tout son génie. Il utilisa les enfants, en leur demandant de jouer aux fantômes dans le temple à la tombée de la nuit. Les habitants pensèrent que le temple abritait alors des esprits et s’en allèrent de peur.








CARTE D’ÉGYPTE :


Le périple continu un peux plus haut sur le Nil en Haute-Egypte juste au-dessus du Lac Nasser !





























lundi 18 janvier 2010

ABOU SIMBEL ,ASSOUAN, PHILAE



Le Haut Barrage d'Assouan:









Lorsque sa construction démarra en 1960, le Haut Barrage représentait la plus importante promesse faite par le Président Gamal Abdel Nasser de mettre en œuvre des efforts importants pour développer l'Égypte pour tous les égyptiens. Bien qu'il ne soit pas le plus grand du monde, il s'agit néanmoins d'une réelle prouesse d'ingénierie, avec plus de 93 mètres de hauteur et 3,8 kilomètres de longueur. Le barrage fut achevé en 1971 et l'immense réservoir qu'il créa fut nommé en l'honneur du Président Nasser ; il acheva de se remplir en 1979.

Le projet a très longtemps été controversé. La construction a engendré le déplacement de 100.000 Nubiens, civilisation qui vécut sur les rives du Nil en Haute-Égypte et au nord du Soudan durant des millénaires. La conséquente montée des eaux due à sa construction mis en péril de nombreux monuments antiques et sites archéologiques. Malgré cela, le barrage apporta de nombreuses avancées aux égyptiens. Au moment de sa construction, le Haut Barrage fournissait près de 50% de la production d'électricité de tout le pays, apportant pour la première fois de l'électricité à la plupart des villages d'Égypte. En permettant de réguler le débit du fleuve, le barrage permit également d'accroître de près de 30% la superficie des terres cultivables en Égypte et d'ouvrir au développement de nouvelles régions qui jusqu'alors étaient inondées chaque année lors des crues du Nil.
 
Par route, le barrage est à seulement 15 minutes au sud d'Assouan ; une visite est ainsi facile à programmer même si votre temps de séjour à Assouan est court. Il s'agit d'un site réellement remarquable et les vues sur le lac Nasser et sur l'ancien barrage d'Assouan sont spectaculaires. Le barrage est particulièrement bien surveillé et gardé du fait qu'en cas de dommage ou de destruction de ce dernier, l'Égypte entière se retrouverait submergée  sous les eaux jusqu'à la côte méditerranéenne.











Le Temple de Philae:

















  Ce splendide complexe de temple est l'un des plus pittoresque d'Égypte. Il se situe sur l'île d'Aguilka au sud de l'ancien barrage d'Assouan. Il est accessible par une agréable promenade en bateau-taxi qui vous conduira jusqu'à l'île. Le temple fut déplacé sur l'île suite à la construction du Haut Barrage, qui menaçait de submerger le temple de manière permanente. En 1894, le temple fut partiellement immergé et la seule façon de le visiter était de s'y rendre en barque. En 1979, lors de la construction du second barrage, le temple aurait été complètement immergé, il fallait le démonter et le transporter sur un îlot voisin, l'îlot Aguilkya, situé à 300m en aval, au nord. Les travaux minutieux permettant de préserver l'apparence d'origine du temple furent effectués dès 1974, avec la participation de l'UNESCO, du ministère égyptien de la culture, des services d’archéologie du Caire, et ce durant deux années.







Le temple d'Isis à Philæ est l'un des sanctuaires majeurs de la déesse en Égypte. Il a commencé à être édifié au 4ème siècle avant notre ère par Nectanébo Ier et terminé par les Romains. C'est l'ultime lieu de culte de la déesse ; en 550 la fermeture du temple est ordonnée par l'empereur Justinien.
Le temple de Philaé compte parmi les temple sauvés des eaux lors de la construction du barrage d'Assouan, avec le temple d'Abou Simbel.
 
 
 
 
 
 

Philae accéda à la notoriété au cours de la dynastie ptolémaïque comme centre de culte de la déesse Isis. Les édifices et les colonnes du temple sont récouverts de magnifiques peintures 
colorées, racontant l'histoire d'amour d'Isis et Osiris. Ce complexe fut un des derniers endroits où l'ancienne religion survécut après l'arrivée de la chrétienneté en Égypte, officiellement interdite en 550 avant JC lorsque  l'empereur Justinien achèva l'évangélisation de la Nubie et interdit le culte d'Isis dans le temple. Les premiers chrétiens ont ensuite utilisé le temple principal comme église. Cela explique la dégradation de certaines figures des dieux antiques ; les chrétiens ont souvent tenté de supprimer les images païennes des sanctuaires nouvellement occupés. Le temple d'Isis est le caractère principal du site, mais il est également entouré de plusieurs autres petits temples sur la même île, qui méritent de longs moments d'observation et d'admiration. 
 
 
 
 
 
 
Il existe un spectacle Son & Lumière au Temple de Philae, comme sur les autres sites majeurs d'Égypte. Mais Philae est présenté comme le plus remarquable et le plus réaliste. L'ambiance dégagée par les vestiges de l'île et par son décor naturel, baigné de douces lumières et de superbes éclairages des monuments, est difficile à décrire, mais une visite nocturne vous fera passer assurément une soirée divine.

















Temples d'Abou Simbel:









grand temple est un hémispéos construit à l'origine dans la colline de Méha. Il est voué au culte d'Amon, de , de Ptah et de Ramsès II déifié. Il est taillé dans le grès de la roche pour sa majeure partie, y compris la façade composée de quatre statues colossales de Ramsès II assis ainsi que d'autres statues, bas-reliefs et frises. Les parties non taillées dans la roche sont un péribole et un pylône en briques de limon du Nil. Au-dessus de la porte du temple une statue en demi-ronde bosse dans une niche rectangulaire représente Rê-Horakhty reconnaissable au Disque solaire posé sur sa tête.
Au lever du soleil, ses rayons éclairent le fond du sanctuaire et, à l'époque du pharaon, trois statues sur les quatre les 21 février et 21 octobre, qui sont actuellement éclairées les 23 février et 23 octobre; un décalage d'une journée du lever du soleil fait un décalage de 40 cm de la partie éclairée dans le sanctuaire.















 Le petit temple est un spéos construit à l'origine dans la colline d'Ibshek. Il est voué au culte de Néfertari déifiée sous les traits d'Hathor. Il est taillé dans la roche en totalité, y compris la façade composée de six statues colossales de Ramsès II et de Néfertari ainsi que d'autres statues, bas-reliefs et frises












CARTE D’ÉGYPTE:






Abou Simbel se trouve tout au sud de l’Égypte à la frontière du Soudan, et  pour Assouan et Philae il faut remonter le lac Nasser juste au-dessus!